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Lorsque Mark décide d'aller dans un centre de désintoxication pour se libérer de sa dépendance de l'héroïne, Lulu et Robbie, qui partagent l'appartement avec lui, doivent trouver des moyens de gagner de l'argent. Après une entrevue avec une chaîne de télévente, Lulu est chargée d'écouler trois cent comprimés d'ecstasy. Pendant ce temps, Mark est renvoyé du centre de désintoxication parce qu'il a entretenu une " relation personnelle " avec l'un de ses membres. C'est alors qu'il rencontre Gary, un mineur qui se prostitue. Le commerce de drogue de Robbie et Lulu se passe on ne peut plus mal : parce qu'ils doivent beaucoup d'argent à Brian, un important dealer, ils essayent d'éponger leurs dettes en travaillant pour des téléphones érotiques. Lorsque Mark ramène Gary chez lui, celui-ci propose de payer leurs dettes à condition qu'ils mettent en scène ses phantasmes sexuels. Lulu et Robbie se rendent compte trop tard de la violence de ces phantasmes et pour finir, ce sera Mark qui mettra un terme à la vie de Gary.
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Scene da:
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L'action de Mojo se passe dans un club de Soho en 1958. Ezra, le propriétaire, menacé par un clan de petits gangsters et par Baby, son fils psychotique, tente inutilement de sauver sa peau (il finira coupé en morceaux dans le réfrigérateur) et celle de son pupille Silver Johnny, dont il voudrait faire une rockstar. Le langage est caractéristique de cette période, mais les rapports entre les personnages sont ceux des années 1990, mêlant humour noir et répliques hilarantes. Selon John Peter du Sunday Times, le résultat évoquerait une " collaboration entre Tarantino et le jeune Pinter écrivant ensemble une comédie-thriller". Jez Butterworth
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Lettura in italiano di brani
da:
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Anna - personnage symbole évoquant une variante dramatique et convaincante de Zelig - revêt plusieurs identités, devenant tour à tour une star du porno, une madame-tout-le-monde, une terroriste... Tout cela sans que la protagoniste n'apparaisse en scène, tandis que tous les personnages (ou plutôt les voix auxquelles le metteur en scène doit attribuer les répliques et les identités) continuent de manière obsessionnelle à parler d'elle. La présence menaçante de la communication médiatique est une constante des pièces de Crimp: répondeurs, télévisions, caméras sont constamment à l'affût. Les personnages s'obstinent à parler de ce qu'ils ne connaissent pas parce qu'ils s'en sont tous fait une image personnelle. Martin Crimp
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